Nouvelle philo: le Néo-existentialisme
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Nouvelle philo: le Néo-existentialisme

Le Néo-existentialisme est la nouvelle pensée existentialiste voire le vrai existentialisme comme jamais il n'a été conçu jusqu'ici!
 
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 Essai de présentation du néo-existentialisme ; et exposé sur

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Jubil BOISSY
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Jubil BOISSY


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MessageSujet: Essai de présentation du néo-existentialisme ; et exposé sur   Essai de présentation du néo-existentialisme ; et exposé sur Icon_minitimeLun 19 Fév - 14:16

Essai de présentation du néo-existentialisme ; et exposé sur la conscience :



Essai de Présentation :

Tout commence par le sentiment tenace d’une très grande incertitude dans le dualisme de nature dont se reconnaît l’humain, mais aussi d’une pareille incertitude dans le fait pour la conscience humaine d’être d’une part une conscience foncièrement agissante et d’autre part d’être en même temps une conscience pensante et connaissante.

C’est la philosophie qui alors se voit réinvestie de la mission de mener une investigation en profondeur à travers des démonstrations rigoureuses afin de déceler le caractère forcément illusoire de l’une de ces deux natures pour ensuite affirmer avec force comme Vérité indubitable et inébranlable l’unicité absolue de l’autre nature qui aura résister sans faille à cet examen rigoureux de la philosophie.

De là il devient aisément conséquent de découvrir et révéler la vraie nature de la conscience pour mieux l’appréhender de façon on ne peut plus certaine et adéquate comme cela n’a été le cas jusqu’ici.

C’est tout simplement l’humanité qui court le risque de voir toute son histoire et son existence se réécrire à nouveau avec tout ce que cela peut comporter de conséquences étonnantes et inquiétantes mais aussi de conséquences intensément joyeuses et salutaires.

Et justement le néo-existentialisme vient offrir l’esquisse de la perspective d’une telle possibilité.

Aussi le néo-existentialisme, traduisant alors une attitude particulièrement critique et démonstrative apparaît-il comme un discours on ne peut plus radical, on ne peut plus fidèle à la réalité existentielle pour se voir découler d’une investigation philosophique aux antipodes de la nature pensante et anthropocentriste jugée trop suspecte d’incertitude et d’illusion.

En voilà donc un essai de présentation d’emblée du néo-existentialisme.



Exposé sur la conscience :

Il convient en premier lieu de reconnaître que l’existence du Monde, de l’Univers, de toute chose, de tout phénomène, de tout être se caractérise par deux faits incontournables et irréductibles à savoir l’apparition et le comportement.

En effet pour exister il faut absolument et apparaître et se comporter d’une manière ou d’une autre selon la forme, la constitution et l’aspect avec lesquels l’on apparaît. « L’on n’existe que pour se comporter » dirons-nous

Tout, en effet ne fait que se comporter non seulement immédiatement suite à l’apparition mais aussi bien avant c’est-à-dire depuis le premier instant ou premier acte d’apparition, à commencer par le Monde lui-même qui préexiste à tout être, à toute chose, à tout phénomène sans qu’aucun de ceux-ci puisse dire comment ce Monde a commencé ou s’il avait réellement commencé ; ce Monde dont le seul comportement n’est que d’être animation pêle-mêle qui rend alors possibles la contingence, le dépassement et le devenir.

Retenons donc qu’exister veut dire tout simplement apparaître, être là puis se comporter, se comporter ne signifiant point être ; le comportement n’est pas la définition ni l’être qui lui, est une invention. Et l’on verra plus tard comment et pourquoi invention.

En deuxième lieu il convient de se rappeler que l’on reconnaît ou que l’on parle d’une dualité de nature en l’homme à savoir la nature physique d’une part et la nature d’au-delà d’autre part.

Par conséquent il serait pour chaque chose ou réalité en l’homme, bien avenant, bien sincère et honnête, bien opportun et pertinent, bien noble et courageux de déterminer l’une des deux natures dont cette réalité ou chose relèverait, par exemple pour le cas de la conscience, de la pensée, du langage etc.

En troisième lieu il appartiendra et conviendra à la philosophie si elle est sincère avec elle-même, de démontrer rigoureusement l’unicité absolue de l’une de ces deux natures, unicité absolue comme Vérité inébranlable et indubitable.

Cela dit l’on peut donc aborder la question de la conscience en soi !



Descartes disait que le meilleur moyen de mettre en évidence l’indubitable est de soumettre les prétendues connaissances ou vérités à l’épreuve d’un doute systématique, donc méthodique qui se doit d’être universel pour ne rien laisser passer, mais aussi qui se doit d’être radical pour s’attaquer surtout aux principes de ces vérités ou connaissances.

L’on se demande alors pourquoi ce doute universel a laissé passé le langage ? Et pourquoi aussi ce doute n’a pas attaqué le principe des principes de toutes connaissances à savoir le langage encore ?

Or le langage qui habille et enveloppe toute pensée relève de l’ordre des connaissances pour être la première connaissance non pas innée mais acquise, d’autant que les sciences de l’évolution peuvent le confirmer, ce caractère tardivement advenu, acquis du langage.

Et dès ici l’on peut déjà se demander qu’en était-il de la conscience auparavant ?

Mais au fait Descartes et sa postérité jusqu’ici auraient-ils inconsciemment manqué à ce doute on ne peut plus radical et universel ou auraient-ils terriblement peur d’avoir à douter et à rejeter le langage pour ne pas avoir à douter et rejeter en même temps les phénomènes mêmes de la pensée et de la nature puisqu’il n’y a pas de pensée sans langage et qu’il n’y a pas de nature humaine sans pensée ni langage ?

Si donc le doute cartésien ou l’épochè phénoménologique sont ainsi continués et complétés plus profondément pour être indubitablement universels et radicaux, allons-nous alors admettre encore que la nature de la conscience est la pensée ?

Qu’est-ce que donc la conscience ?

Blaise Pascal ne prétendait-il pas que la conscience relèverait de l’ordre de l’ineffable quand il disait que le mot conscience est un mot si primitif que ce serait l’obscurcir que de vouloir le définir ?

Cette fois-ci Bergson ne prétendait-il pas que la conscience devrait s’ignorer soi-même pour pouvoir agir lorsqu’il disait qu’une certaine ignorance de soi est peut-être utile à un être qui doit s’extérioriser pour agir ? Et nous de faire voir que ce mot agir est ici bien avenant tout comme l’idée d’ineffable chez Pascal sur la conscience.

En tout cas en voilà deux personnes qui ont su bien soupçonné ; pensons-nous !



Maintenant nous allons délaisser pour un moment la méthode de doute cartésienne pour essayer une autre méthode cette fois-ci dite « méthode de suspension momentanée du comportement existentiel » de la conscience afin d’arriver à l’isoler en ne l’occupant plus à quoi ce soit si ce n’est à elle-même.

Nous allons donc feindre pour un moment de ne rien vouloir, de ne rien désirer, de ne rien penser, de ne songer à rien, de ne rien rêver, de ne rien voir ni entendre, ni respirer, bref de ne rien satisfaire à quoi que ce soit de notre organisme charnel tout entier jusqu’au psychique en vidant celui-ci de tout mot, de toute idée et pensée et image.

Que découvrons-nous ou qu’est-ce cela dont nous ressentons la présence, rien que la présence sans que l’on puisse dire que cela est de telle forme ou de telle aspect ou de telle couleur ?

N’est-ce pas tout simplement cela que l’on nomme communément conscience et que l’on sent ou qui se sent tout simplement alors en éveil et en alerte et en même temps naturellement, toujours, inévitablement, hâtivement prompt et enclin à bouger et mouvoir vers n’importe qu’elle chose pourvu que celle-ci ne soit pas elle…

Pourtant la conscience va ainsi mouvoir vers ce qui n’est pas elle sans au préalable prendre le temps de se reconnaître à travers une image propre d’elle, elle ne peut même pas se donner une image propre d’elle comme l’homme peut s’en donner une de lui-même avec une photographie ou un miroir pour reconnaître son physique.

La conscience s’élance donc sans avoir su ce que peut bien être sa forme ou son aspect ou sa couleur ou sa face, si elle en avait, si ce n’est qu’elle s’est seulement sentie présente là dans un milieu. Eh oui dans un milieu au niveau de la tête, du cerveau et au milieu des sens organiques qui lui en rendent témoignage ; sens organiques qui eux aussi se voyaient au même moment que la conscience soumis à la même suspension momentanée de comportement puisqu’en ce moment même ils ne captaient plus rien de l’intérieur du corps ni du dehors par complaisance et respect de ne pas déranger cette conscience on ne peut plus « ascétique. » sens organiques qui aussi au même moment étaient, au même degré que la conscience, en éveil et en alerte et hâtivement et promptement enclin à bouger vers, à tendre vers, à mouvoir vers n’importe qu’elle chose pourvu que celle-ci ne soit pas eux-mêmes : l’œil s’empresse de se rouvrir pour regarder, l’oreille s’empresse de se déboucher pour entendre, les narines s’empressent coûte que coûte de reprendre de l’air etc.

Ce qui montre tout simplement que la conscience est inévitablement et irrévocablement connectée aux sens organiques.

L’on pourrait même dire que ceux-ci sont à la conscience ce que les tentacules sont à la pieuvre, car peut-on imaginer une pieuvre sans ses tentacules ?

Conséquences des deux méthodes à savoir la méthode de doute cartésienne continuée et complétée et la méthode de suspension momentanée du comportement de la conscience :

Avec ces deux méthodes rigoureuses la conscience ne se découvre d’abord que comme présence bien réelle, donc comme chose car l’on ne peut être présence sans être du coup un étant, un existant donc une chose.

La conscience se découvre ensuite comme contenue non seulement au niveau de la tête ou cerveau mais aussi au milieu d’un environnement de choses autres qu’elle, donc elle se découvre au sein du Monde.

En fin elle se découvre comme condamnée et toujours pressée de mouvoir vers ces choses qui l’entourent.

Or tout mouvement, tout élan est agir : c’est son comportement, qui alors se déploie préalablement et par delà tout ce qui est alors langage donc préalablement et par delà tout ce qui est pensée.

A la suite des deux méthodes on peut déduire que la conscience n’est donc tout simplement pas une conscience pensante mais plutôt une conscience agissante, « conscience toujours saine tant qu’elle ne pense pas c’est-à-dire tant qu’elle ne fait pas usage du langage. » et c’est là que tombent en désuétude tout le cogito cartésien et l’œuvre phénoménologique sur la conscience.

Toutefois le soit disant vide qui semble apparaître à l’homme à la suite du doute et rejet et du langage et de la pensée et de la nature humaine, ce vide donc n’est qu’un pseudo vide.

Toujours est-il que tout n’est pas encore dit sur la conscience et pour ce faire il nécessite de voir d’abord ce que c’est l’Existence pour en faire découler les conséquences nécessaires dont celles qui concernent la conscience…



La phénoménologie et la conscience :

La phénoménologie, pour avoir soupçonné l’activité ou le comportement existentiel de la conscience ne s’est adonnée qu’à vouloir décrire tant bien que mal ce comportement existentiel de la conscience, puisque donc elle le décrit de façon très partielle.

Pour n’avoir pas pris beaucoup de temps à contempler et observer ou ressentir d’avantage ce qu’elle nomme conscience ou présence, elle, la phénoménologie a alors ignoré que avant d’être agir, activité, action, mouvement, « rapport à… », extériorité ou ek-stase, intentionnalité, il fallait d’abord être quelque chose de réel, de propre et à aspect ou forme ou constitution distinctifs par rapport aux autres choses, bref il fallait absolument avoir une matérialité à aspect quelconque et distinctif, d’autant que toute extériorité, tout rapport à, tout élan vers est un comportement existentiel qui nécessite une apparition ou constitution existentielles préalables.

Aussi a-t-elle réfuté, elle la phénoménologie, la chosification de la conscience.

Pourtant la phénoménologie ne fait que parler du comportement de la conscience ; or ce comportement ne peut que découler d’un étant, d’un existant préalable, donc d’une chose.

Quant aux tenants du phénomène de la connaissance nous demandons :

Ne vous rendez-vous pas compte que c’est le même sujet, la conscience qui agit et qui connaît ?

Ne vous rendez-vous pas compte qu’elle agit toujours d’abord avant de se mettre à connaître par la suite sur son agissement déjà accompli ?

Ne voyez-vous pas que sa vocation première est d’agir mais pas de connaître au préalable ?

Ne vous rendez-vous pas compte que cette conscience a été par l’homme contrainte de connaître du fait de l’invention du langage qui se prête aisément à ce jeu du connaître seulement après l’expérience, donc après l’agir de cette conscience ?

Ne remarquez-vous pas que l’homme veut toujours que la connaissance devance l’agir ou que le côté connaisseur du sujet devance et prime sur le côté agissant du même sujet, mais que cela n’a jamais pu se réaliser jusqu’ici si ce n’est que les cas où le côté connaisseur arrive à contraindre à sa volonté le côté agissant sont seulement les cas de la répétition et de la routine sur ce que le côté agissant a auparavant expérimenté ?

Ne serait-ce pas là aussi l’illustration ou la genèse de la « célèbre guerre » entre la passion ou la sensibilité et la raison, tandis que les premières devançant toujours cette dernière par l’expérience.

Descartes au sujet de la volonté ne reconnaissait-il pas que celle-ci par rapport à l’intellect, est illimitée et naturellement supérieure, devançant et se prononçant toujours sur tout avant que l’intellect n’ait pu terminer son examen là-dessus ?

cheers
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