Nouvelle philo: le Néo-existentialisme
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Nouvelle philo: le Néo-existentialisme

Le Néo-existentialisme est la nouvelle pensée existentialiste voire le vrai existentialisme comme jamais il n'a été conçu jusqu'ici!
 
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 Comment peut-on penser le néant?

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Jubil BOISSY
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Jubil BOISSY


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MessageSujet: Comment peut-on penser le néant?   Comment peut-on penser le néant? Icon_minitimeSam 10 Fév - 10:35



Comment peut-on penser le néant, comment peut-on dire le néant, ce qui n’est pas ?



Le néant ne peut être ce qui est second par rapport à l’être, à ce qui est là.

Dire que « il y a là une chose » n’institue nullement le néant comme second à cette chose à partir des contours de celle-ci.

Admettre le contraire c’est faire preuve d’une ignorance inouïe de ce qu’est l’Existence (approche néo-existentialiste).

Serait-il alors possible que les existentialistes comme Sartre et Heidegger ignorent ce que c’est l’Existence ou se soient gravement trompés à son sujet au point de parler de néant ?

Parménide aurait-il « raison » face à Platon et face aux existentialistes à propos du néant, ce qui n’est pas ?



Le discours existentialiste de l’homme fait preuve de beaucoup de lacunes.

Tout d’abord quand il parle de l’Existence c’est seulement pour ne désigner que les existants, c’est-à-dire les êtres ayant une identité formelle (forme) remarquable ou réelle, constatable.

C’est dans le cadre de cet entendement que tous les penseurs existentialistes ou non ont abordé et établi leurs réflexions sur l’Existence.

L’un des premières erreurs en laquelle cela induit c’est de considérer tout de suite comme vide et néant tout l’environnement qui suit immédiatement les contours de l’être qui est là.

C’est ainsi que Parménide dans son poème « De la Nature » écrit : « l’être est, le non être n’est pas », faisant ainsi de l’être la seule réalité qui puisse être pensée et dite.

Et nous d’ajouter si penser ou dire c’est faire une représentation d’une réalité psychique ou matérielle, une réalité de ce qui est là comme existant.

Pourtant et étrangement Platon dans « le Sophiste » va venir dire qu’il faut accorder en quelque façon l’existence au non être si l’on veut penser, si l’on veut parler, si l’on veut philosopher, car en effet dire ce qu’est une chose c’est dire ce qu’elle n’est pas.

Comment comprendre alors ce que Platon veut dire par là ?

Il s’agira d’abord de remarquer que tout ce qui est à penser ou à dire relèverait de l’ensemble des connaissances de l’homme. Ainsi dire ou penser une chose c’est la mettre en relief elle et elle seule parmi tant d’autres que cette chose dite n’est pas et qui ne sont pas alors évoquées tout en demeurant dans l’ensemble des connaissances d’où l’expression platonicienne : « dire ce qu’est une chose c’est dire ce qu’elle n’est pas. »

De là l’on peut dire aussi que toute affirmation est détermination et suivre comme seconde une négation, laquelle est aussi détermination pour aussi faire suivre comme second une affirmation.

En dehors de cette compréhension ci-dessus donnée ces dires de Platon n’ont aucun sens et apparaissent absurdes et illusoires si penser, dire c’est faire une représentation d’une chose existante tandis que ne pas être ou le non être signifierait ne point exister ou n’avoir jamais exister.

Car comment peut-on penser ou nommer ce que l’on n’a jamais connu ni conçu, ce que l’on ignore absolument pour ne l’avoir jamais vu ni entendu ni expérimenté, ce dont on ignore absolument l’existence ou la possibilité d’exister ?

Plus étranges encore sont les positions des existentialistes comme Heidegger et Sartre sur le néant.

Celui-ci est établi chez Sartre à la suite de sa compréhension selon laquelle la conscience est capable de distance entre elle et toute chose qui lui est extérieure, ce serait donc cette distance apparemment vide qui constituerait le néant qui alors arriverait ou est le fait de l’homme ou de sa conscience.

Chez Heidegger le néant est le fond, l’abîme originel au sein duquel les êtres apparaissent.

Quelle est alors la position du néo-existentialisme ?

Celui-ci établit que l’Existence est Une et fait la Présence éternelle, la Physique éternelle, le Monde éternel sans possibilité de connaître ou de contenir ou côtoyer quelque chose qui serait un néant ou une nature autre que la nature physique.

Il peut donc y avoir un vide de néant entre la conscience et les choses qui lui sont extérieures.

Seulement l’Existence éternelle étant animation pêle-mêle éternelle, alors l’apparition contingentes des formes matérielle ou d’aspects physiques quelconques que l’homme, par sa logique (langage pense et nomme comme choses, êtres, phénomènes.

L’Existence sans possibilité de néant dépasse donc les choses, les êtres, les phénomènes tout en en les contenant, les traversant pour les avoir engendrés contingentement comme formes matérielles du fait de son animation pêle-mêle.

Voilà ce que n’ont jamais compris jusqu’ici l’humain et ses penseurs dont les existentialistes comme Sartre Heidegger et autres.

Mais Parménide paraît très prudent lorsqu’il dit dans son poème « De la nature » : « l’être est, le non être n’est pas », si dire ou penser c’est faire un représentation de ce qui existent.





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Jubil BOISSY
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MessageSujet: LE NEANT   Comment peut-on penser le néant? Icon_minitimeJeu 31 Mai - 13:44

Le néant :


Parménide dans son poème « De la nature »écrit : « l’être est, le non être n’est pas », faisant ainsi de l’être la seule réalité qui puisse être pensée et dite. Pourtant comme le fait remarquer Platon, - notamment dans le Sophiste - il faut bien en quelque façon accorder l’existence au non-être, si l’on veut penser, si l’on veut parler, si l’on veut, finalement, philosopher (…) En effet, dire ce qu’est une chose c’est en même temps dire ce qu’elle n’est pas.



Mais comment peut-on penser et dire le néant ce qui n’a jamais d’existence quelconque ? Se demande le néo-existentialiste !

Car « penser et dire », cela signifie qu’au préalable la « conscience en soi » dans « sa seconde caractéristique fondamentale existentielle » (- cf. second ouvrage de Jubil Boissy -) s’est d’abord « rapportée » à une chose pour qu’alors soit rendu possible de penser et dire cette chose.

Dès lors comment pourrait-on penser et dire une chose à laquelle la « conscience en soi » ne peut jamais se rapporter, une chose dont la « conscience en soi » ne peut aucunement saisir ne serait-ce que l’image ?

C’est donc dire que sur le plan existentiel, le seul plan de la Réalité, le néant ne peut aucunement se donner, se poser, il ne peut point y exister.

Par conséquent le néant ne peut qu’être une pure invention, un pur mensonge rendu possible par les phénomènes superflus que sont le langage et sa congénère la pensée d’autant que c’est en eux seulement que lui le néant peut prendre consistance, si celle-ci en est d’ailleurs une.

Le néant n’existe donc que sur le plan logique (discours) mais jamais par delà.

Seulement quand on est un idéaliste trop anthropocentriste comme Platon, alors sacrifier avec une ignorance ou insouciance inouïe la singularité existentielle de la « conscience en soi » au profit du phénomène usurpatoire de l’Idée, cela s’impose comme la chose la plus sage à cultiver par et pour l’humain.

Cultiver et revendiquer l’Idée au grand détriment et au meilleur camouflage de la singularité fondamentale de la réalité existentielle de la « conscience en soi » voilà tout le sens de la Sagesse humaine.

Hélas avec l’humain c’est à la « conscience en soi » de s’obliger infailliblement à ne considérer comme réel voire comme vrai que tout mot ou notion ou concept qui adviendrait avec son quelconque contenu pourvu qu’il serve à sa sagesse et son anthropocentrisme, alors que de nature la franchise, l’honnêteté voire la bonne foi nous révèle clairement qu’il n’appartient qu’au langage et la pensée de s’obliger sans faille à ne nommer et ne décrire que ce à quoi le « conscience en soi » se serait préalablement rapportée en toute évidence.

Malheureusement cela ne semble pas profiter à la nature humaine qui paraît alors s’affirmer aisément et mieux dans l’illégitimité et les ténèbres pour toujours accoucher le Mensonge et l’Illusion, ces choses-là qui lui profitent mieux.


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