La mémoire :Une mémoire comme quelque chose qui ferait passer la conscience comme un contenant, ne peut exister car la conscience ne peut rien contenir en son dedans.
Il a été dit dans le 3ième ouvrage de Jubil Boissy intitulé « Le néo-existentialisme ; Explications et Critiques » que toute chose est action et qu’il s’agit de pure interaction entre les choses. (Editions le Manuscrit
www.ùanuscrit.com)
Dès lors le souvenir comme ré expérimentation psychique de qui s’était déjà affirmé traduit clairement une fois encore que l’action ou l’interaction advient et s’affirme en deçà et par delà le temps et l’espace ; en outre il traduit la capacité naturelle de la conscience à remodeler contingentement et instantanément grâce à son troisième mode de déploiement de son action toute image ou toute action déjà expérimentée auparavant.
Car s’il est facile pour la conscience à travers le troisième mode de déploiement de son action de modeler toutes sortes d’images, combien lui est alors facile de remodeler toute action ou image déjà expérimentée, et nous disons bien remodeler et non puiser ou re-puiser dans une sorte de stock.
C’est tout simplement dire que tout le phénomène de la conscience dans sa réalité existentielle existe et s’affirme indépendamment du temps et de l’espace, mais demeure sous l’emprise de la contingence, du dépassement et du devenir tous aveugles.
Ce que donc vous voulez nommer « la mémoire » ne traduit en fait que le triomphe de la réalité existentielle de la conscience sur vos soit disant temps et espace.