Nouvelle philo: le Néo-existentialisme
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Nouvelle philo: le Néo-existentialisme

Le Néo-existentialisme est la nouvelle pensée existentialiste voire le vrai existentialisme comme jamais il n'a été conçu jusqu'ici!
 
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 LA CONSCIENCE DANS LA PHILOSOPHIE

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Jubil BOISSY
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Jubil BOISSY


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MessageSujet: LA CONSCIENCE DANS LA PHILOSOPHIE   LA CONSCIENCE DANS LA PHILOSOPHIE Icon_minitimeMar 29 Mai - 17:50

La conscience en soi, le langage et la réalité existentielle :

(d'abord cf. l'ouvrage de Jubil "Le Néo-existentialisme: une prophétie de la philosophie de rupture", Edilivre, Paris, 2007)

La conscience en soi est dissociable du langage et celui-ci est dissociable de la « réalité existentielle. »
Tout mot est un contenant renfermant un ensemble d’images de gestes, d’actes ou d’actions.
Or l’image en soi ou l’acte sont de toute autre nature que celle du mot, du langage ou de la pensée qui est la mise en œuvre du langage dans ses propriétés de doublure, d’étiquetage, de camouflage de la réalité existentielle.
Or la conscience en soi aussi peut venir à manquer de mot tout en en ayant le contenu imagé, tout comme elle peut venir à oublier complètement toute une langue jadis assimilée après un certain temps de non pratique de cette langue ; alors qu’elle la conscience ne peut jamais au plus grand jamais manquer d’objet imagé.
C’est dire que la relation entre la conscience et le langage est postérieure et secondaire par rapport à celle entre elle la conscience et la réalité extérieure ou l’image.
Or cette dernière à savoir celle entre la conscience et son objet ou l’image contient déjà sa plénitude en soi voire parachève la plénitude de la réalité existentielle de la conscience, d’où cette relation-ci est indispensable, irréversible et incontournable.
C’est donc dire en revanche que l’autre relation était et demeure superflue parce que le langage avec sa congénère la pensée sont superflue tout simplement.

La conscience en soi et le moi :
La conscience en soi est dissociable du langage, de la pensée, de la connaissance et du moi, même si sa seconde caractéristique fondamentale à savoir son agir peut faire un avec ces derniers.
Le moi, lui, désignerait l’ensemble du potentiel d’agir du corps ou l’organisme charnel dans son ensemble ; tandis que celui-ci est le lieu de toutes les « présences » qui le constituent, le moi, lui, traduit l’ensemble des affirmations existentielles de toutes ces présences avec surtout les tiraillements entre ces affirmations donc entre ces présences dans leurs affirmations existentielles respectives afin d’avoir la primauté pour une présence de voir son affirmation « devenir plus », s’imposer le plus et la première au point d’être le centre d’attention, de concentration de tout l’organisme charnel jusqu’à ce que par dépassement et devenir intempestifs cette affirmation cède la place à une autre.
Le moi traduirait donc simplement l’agir existentiel de l’organisme charnel, tandis que la conscience non pas la conscience en soi mais la conscience de soi traduirait l’unité de la conscience en soi avec le moi dans et pour cet agir existentiel de l’organisme.
En outre l’on peut remarquer évidemment que dans cette réalité existentielle d’affirmations et de tiraillements denses et pêle-mêle il n’existe pas comme préétablie quelque chose comme une règle, une norme, un code, une morale, un langage, une pensée, une perfection, un ordre, une divinité si ce n’est seulement la contingence, le dépassement et le devenir toujours intempestifs et aveugles.
Il n’a alors fallu qu’un malheur comme l’humain advienne pour que germent ces symptômes de « folie » que sont le langage, la pensée, la règle, la norme, le code, la morale, l’ordre, le bien, le mal et nous ne savons quoi d’autre, parce que l’humain est incapable de soutenir et de faire un avec la réalité existentielle de son corps, son organisme charnel.
Aussi a-t-il besoin à tout prix de faire de la conscience en soi un juge suprême et arbitraire sur les affirmations existentielles denses et pêle-mêle de son organisme charnel.
Et pour mieux « affoler » cette conscience en soi, pour mieux la dépayser, la perdre, la dévier et la dénaturer au plus grand profit de son humanité ou nature humaine, l’humain se « subdivise » en « ça » à toujours culpabiliser et condamner, en « moi » totalement aveuglé assujetti et dénaturé et en « sur-moi » démoniaque et tyran faisant alors de la conscience en soi une conscience pensante passant toute son existence à exalter les manifestations de sa « folie » qui se nomment morale, raison, foi, savoir et anthropocentrisme au moyen du langage et de la pensée.
Or au début et de nature le moi et la « conscience en soi » qui s’unifient, qui font un comme « conscience de soi » s’affirment de l’intérieur comme de l’extérieur en affirmant l’agir existentiel de telle ou telle présence dans l’organisme charnel, c’est-à-dire l’agir qui réussit à s’imposer le plus, qui réussit à primer, et le tout par contingence, dépassement et devenir intempestifs et aveugles.
C’est dire aussi que la conscience en soi était de nature et doit être assujettie au plus grand service de chaque présence dans l’organisme charnel.
Seulement et malheureusement le malade, l’incapable en a décidé autrement et dangereusement.


La conscience face aux phénomènes du langage et la pensée :
(cf. d’abord l’ouvrage « le néo-existentialisme : une prophétie de la philosophie de rupture », Editions Edilivre, Paris, 2007).
Si la consicence n’est ni le langage ni la pensée ni la connaissance, si son existence et son affirmation ne dépendent nullement de ces phénomènes de langage, pensée et connaissance, alors la mission de la philosophie se trouve réorientée et réévaluée pour consister désormais à rééduquer la conscience à assumer son existence en tant que « présence et agir » en deçà et par delà l’humanisation dont les agents vecteurs sont le langage et la pensée qui est la mise en œuvre de ce dernier dans ses propriétés de doublure, d’étiquetage, de maquillage de la réalité existentielle.
Amener la conscience à n’assumer que son existence dans l’organisme charnel c’est-à-dire à ne faire que s’existentialiser, telle devait être, est désormais voire sera tôt où tard la réelle mission de l’activité philosophique puisqu’au fond c’est le soupçon ou le germe de cette mission incontournable et irréversible qui l’a fait naître et qui durant toute son histoire la nourrit sournoisement de l’espoir d’y déboucher un jour.
L’esquisse d’un bout de chemin vers cette existentielle mission semble alors apparaître voire s’affirmer avec le néo-existentialisme et seulement le néo-existentialisme pour l’avènement non pas du surhomme mais du fils de ce Monde-ci qui alors aura été un genre totalement dépouillé de son humanité ou nature humaine si celle-ci est ce qui est fondamentalement conférée par les phénomènes que sont le langage et la pensée, à moins que ces derniers soient désormais absolument assujettis à la totale cause existentielle et non plus humaniste.
Aussi Jubil Boissy le penseur du néo-existentialisme dira-t-il : « l’homme ne devrait plus vivre pour ne demeurer ni être tel mais devrait plutôt s’existentialiser pour devenir. »
Oui la vraie mission de la philosophie est de tout existentialiser et ce n’est pas un hasard si les tous premiers philosophes ont été des penseurs sur la nature (les présocratiques) car c’était vraiment là l’appel très sournois mais décidé et soutenu vers la vraie mission de l’activité philosophique qui alors n’aurait pas dû s’appeler « philosophie et ne point signifier amour de la sagesse » mais s’appeler plutôt existentialisme au sens existentiel du terme.

NB : De grâce que l’on n’aille pas nous parler de l’animalité et veuillez s’il vous plait laisser les animaux loin de notre genre qui demande qu’on le comprend en son fond.
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