Nouvelle philo: le Néo-existentialisme
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Nouvelle philo: le Néo-existentialisme

Le Néo-existentialisme est la nouvelle pensée existentialiste voire le vrai existentialisme comme jamais il n'a été conçu jusqu'ici!
 
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Mansa G




Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 11/07/2007

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MessageSujet: POINT DE VUE   POINT DE VUE Icon_minitimeMer 8 Aoû - 6:39

POINT DE VUE :

Le néo-existentialisme « n’apporte presque rien d’inédit » mais ce qu’il y a de très engagé, de très audacieux, de très déterminé c’est son attitude démonstrative de rigueur qui le fait investiguer plus loin ou plus profond que tout autre courant ou système philosophique et peut-être même scientifique non pas dans l’explication des faits mais plutôt dans la recherche de « la fameuse vérité. »

Et il aura suffit de simplement mener tout un parallélisme entre le néo-existentialisme et chaque courant philosophique qui lui préexistait pour tout de suite remarquer qu’au fond le néo-existentialisme le surpasse tout en l’accomplissant quant au fond généralement bien soupçonné par le courant ou système concerné, et nous disons bien soupçonné, mais théoriquement et pertinemment mal cerné et éclairci.

D’ailleurs grâce à son attitude démonstrative de rigueur et d’audace le néo-existentialisme se voit parvenir à des positions ou thèses très difficilement ébranlables avec l’état actuel du savoir ou des sciences cognitives actuelles. (C’est notre conviction intime de bonne foi.)

Pour revenir au parallélisme par exemple entre le néo-existentialisme et l’existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger, Sartre et autres l’on peut remarquer que le néo-existentialisme démontre que l’existence dans sa formule de base ne se limite pas au « dasein » comme le soutient cet existentialisme classique, mais qu’elle se conjugue intimement, intrinsèquement à l’agir.

Aussi est-elle Présence X Agir.

Or la simple saisie et compréhension de cette formule et évidence apodictique de l’existence aurait tout simplement suffit à rendre autre la pensée existentialiste de Kierkegaard, Heidegger, Sartre et autres, c’est-à-dire que cela aurait seulement suffit à ce qu’ils ne produisent et n’établissent pas leurs pensées et écrits qualifiés à tort d’existentialisme.

Pour ce qui par ailleurs concerne le parallélisme avec le cartésianisme l’on remarquera que le néo-existentialisme pousse plus loin et accompli la méthode de doute cartésienne pour alors aboutir à rendre caduque la conclusion cartésienne sur la nature de la conscience en soi.

Avec la pensée nietzschéenne les concepts de « retour éternel », de « volonté de puissance », de « surhomme » se voient à raison tout simplement remodelés en leurs fonds et dépassés, et les soupçons qu’ils incarnaient accomplis.

En fin de compte rien qu’avec les parallélismes avec ces courants respectifs ci-dessus évoqués l’on peut considérer sans trop d’erreur ni d’égarement que la philosophie jusqu’ici est dépassée et son soupçon accompli avec l’avènement du néo-existentialisme.

Toujours est-il que l’on attend avec appétit que le néo-existentialisme à son tour soit dans ses thèses fondamentalement remis en cause et fortement ébranlé afin que sa prétention très osée soit rendue caduque ; et c’est sans doute là l’humilité du concepteur philosophique.

Mais en attendant…



Toujours est-il que la méthode de doute cartésienne peut être réinterprétée d’une façon très simple selon la pensée néo-existentialiste : il s’agit de la conscience qui se met à délaisser tout ce à quoi elle se rapportait. Car n’étant pas ces choses elle ne faisait que s’y rapportait.

Le grand faux pas de Descartes c’est alors de n’avoir pas su détecter et remarquer la dernière chose à laquelle la conscience se rapporte encore après avoir tout délaisser, la dernière chose qui bien sûr n’est pas la conscience en soi-même.

Et cette dernière chose n’était et n’est rien d’autre que le Langage.

Ce grand faux pas lui valu de se méprendre sur la nature de la conscience, nature qu’il confond alors à la pensée ; or celle-ci n’est que la mise en œuvre du langage dans ses propriétés caractéristiques et ne peut de ce fait être en soi une nature.
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