Le Langage, la Pensée
Le Langage et La pensée peuvent être considérés comme des moyens. Leur mise en œuvre donne nécessairement un produit qui s’appelle et ne peut être que l’humain. Ce sont eux qui confèrent le caractère humain à tout ce qui relève ou concerne de près ou de loin leur support.
Auparavant tout relevait de ce Monde-ci, cette Existence-ci, tout appartenait à cette Existence-ci, s’y enfonçait profondément et y demeurait irrévocablement.
Mais il a fallu l’avènement et le règne du langage et de la Pensée pour que soit permise l’étrange possibilité de s’extraire de ce Monde-ci, cette Existence-ci pour un par-delà on ne peut plus étrange voire mensonger et ce parce que cette étrange possibilité n’est que façonnée de pur mensonge.
Tous les prophètes, guides, prêtres, penseurs et philosophes n’ont pensé, parlé et critiqué l’humain que pour son plus noble bien à savoir le dépassement par amélioration de ses conditions d’être humain vers un plus haut degré de grandeur humaine, ne sachant pas hélas qu’une telle entreprise n’est qu’une odyssée au sein et pour une décadence plus laide c’est-à-dire une odyssée vers un plus haut degré de décadence.
A la différence de tous Jubil Boissy pense, parle et critique l’humain pour sa totale destruction et anéantissement vers la résurrection de celui-là que l’humain enveloppe et parasite depuis son sein à lui l’homme, c’est-à-dire « le fils de ce Monde-ci. »
A la différence de F. Nietzsche Jubil a su trouver en l’humain ce qu’il faut attaquer et détruire.
Aussi est-il que leurs « butins » respectifs de guerre ne pouvaient être pareils ni d’égale valeur.
Le Langage et la Pensée dans leur mise en œuvre ne sont propres qu’à instituer la recherche du sens et de la divinité tout en instituant et en maintenant le caractère ou nature humaine.