Nouvelle philo: le Néo-existentialisme
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Nouvelle philo: le Néo-existentialisme

Le Néo-existentialisme est la nouvelle pensée existentialiste voire le vrai existentialisme comme jamais il n'a été conçu jusqu'ici!
 
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 "Les transformations de la conscience"

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Jubil BOISSY
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Jubil BOISSY


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MessageSujet: "Les transformations de la conscience"   "Les transformations de la conscience" Icon_minitimeSam 24 Fév - 4:03

Thème : « Les transformations » de la conscience ;

Objet : A la découverte de la conscience ;

Sous-titre : La conscience ; le langage ; la pensée :

Pourrait-il y avoir de langage ou de pensée sans conscience chez un être vivant ?

Pourrait-il y avoir de langage sans pensée ?

Pourrait-il y avoir de pensée sans langage ?

Pourrait-il y avoir de conscience sans langage ni pensée ?

La réponse à la première question est toute simple et est évidemment non.

A la deuxième question la réponse est non si le langage est compris ici comme se manifestant par le phénomène de la langue avec des mots.

La réponse est en revanche affirmative si le phénomène appelé alors langage évoque ou désigne autre chose que l’interprétation linguistique verbale (orale ou écrite) ou gestuelle. Dans ce cas il n’est pas nécessaire de parler ou d’user du terme langage.

A la troisième question la réponse est oui si le terme pensée désigne un fait autre que l’expression linguistique verbale (orale ou écrite) ou gestuelle ; et dans ce cas il n’est pas nécessaire d’user du terme pensée.

En revanche la réponse est non si la pensée ne se voit qu’à travers la mise en œuvre de l’expression linguistique verbale ou gestuelle.

Dans les deuxième et troisième questions les réponses négatives nous poussent à oser dire que le langage et la pensée sont comme les deux faces d’une même pièce de monnaie en ce sens que l’un ne saurait exister et s’affirmer sans l’autre.

Mais en s’appuyant sur les réponses affirmatives l’on oserait aussi dire que c’est le langage qui rend possibles la pensée et la connaissance, donc que c’est le langage qui rend possible leur formulation en leur servant au préalable d’habillage catégoriel ou de contenant.

Sans le langage en effet l’on oserait dire que la pensée humaine serait autre chose que telle ; tandis que sans la pensée le langage d’expression linguistique verbale et gestuelle serait tout simplement inopérant.

En résumé il ne saurait y avoir de langage sans pensée ni de pensée sans langage.

En fin pour la quatrième question à savoir s’il pourrait y avoir de conscience sans langage ni pensée humains la réponse peut bel et bien être affirmative avec le néo-existentialisme jubiliste.

Tout d’abord la conscience n’est pas ce qui est exprimé ni n’est l’expression linguistique de ce qui est exprimé. Elle est plutôt cela qui exprime en faisant usage du matériel ou instrument linguistique disponible.

La conscience n’est donc pas l’idée ni la pensée ni le langage. Elle est cela qui tapis au fond du cerveau jette ou pose au dehors d’elle ce qui est idée ou pensée en les habillant préalablement du langage.

Si donc la conscience n’est pas dans l’idée ni dans la pensée ni dans le langage, si donc elle est nettement distincte de ces trois choses là, cela ferait oser dire que l’idée, la pensée, le langage n’interviennent que comme matériaux ou objets dans la fonction intrinsèque de l’activité de la conscience en considérant au préalable qu’elle la conscience se met toujours en activité a priori avant qu’il ne soit cas d’idée, de pensée et de langage, d’autant que l’on sait, et les écrivains et penseurs pourront en témoigner, que la conscience vient à se fatiguer sincèrement à vouloir produire beaucoup d’idées de façon continue sans répit ; ou bien alors si la conscience n’est pas dans l’idée ni dans la pensée ni dans le langage alors ces trois choses ne font qu’être des modalités d’apparence expressive de cela que la conscience veut jeter ou poser au dehors d’elle.

Dès lors l’on peut se demander ce que c’est la nature ou la réalité intrinsèque de cela que la conscience jette ou pose en son dehors d’elle à travers l’idée, la pensée ou le langage ; et d’ailleurs cela serait-il appelé par l’humain idée ou pensée si la conscience n’avait pas fait usage de l’instrument qu’est le langage puisqu’en dehors de celui-ci il n’y a pas d’idée ni de pensée, sachant que le langage gestuel humain a toujours son soubassement linguistique de convention.

Avant de tenter de répondre à ce questionnement ci-dessus posé nous allons d’abord tenter d’analyser deux expressions de la conscience en évoquant le phénomène du sens, et nous demander si chacune de ces deux expressions est en elle-même le sens ou si elle ne fait que donner du sens hors d’elle-même.

Il s’agira comme expression de l’idée ou la pensée d’une part et de l’action d’autre part.

Pour ce faire nous allons faire usage d’un exemple par anecdote.

Je marchais dans la brousse africaine, et attachés à une corde je traînais à même le sol une lance et coupe-coupe. Tout d’un coup j’aperçus un lion à deux cents mètres de mois et me mis à lui crier : « hé lion je vais te tuer », mais l’animal ne bougea pas de l’ombre de l’arbre où il se reposait. Je continuais néanmoins à lui crier que je vais le tuer mais en vain. C’es seulement lorsque je me suis servis de mes armes et cette fois-ci sans crier ni parler mais en les brandissant seulement par-dessus ma tête qu’alors j’ai vu l’animal sursauter et s’enfuir loin de moi.

A New York cette fois-ci et tout fraîchement débarqué sans connaître du tout la langue anglaise, je marchais avec dans ma poche un revolver quand soudain au tournant d’une rue j’aperçus à deux cents mètres deux bandits qui malmenaient une dame. Je me mis alors à leur crier en Mancagne, ma langue maternelle d’Afrique noire du sud du Sénégal, de laisser la dame en paix mais en vain car ils ne faisaient que me sourire et ricaner. Alors sans mot dire j’ai sorti mon revolver et là les deux bandits s’enfuirent sans rien emporter des biens que détenait la dame.

L’on se demande alors de savoir si c’est l’idée qui donne du sens ou qui est elle-même le sens, cela nécessiterait-il qu’un être vivant animal ou humain comprenne la langue maternelle dans laquelle cette idée est exprimée pour pouvoir saisir ce sens ?

Si en revanche c’est l’action qui est donc le sens, ne se trouve-t-elle pas justifiée la fuite du lion ou des deux bandits qui alors avaient saisi le sens de mon agir en dehors de toute expression d’idée et donc de langage puisque sans idée le langage humain n’est pas mis en œuvre ?

Ou alors devrait-on confondre l’idée et le geste ou l’acte puisque le geste est acte ?

Entre l’acte et l’idée qu’est-ce que la conscience exprime de prime abord dès qu’elle se met en activité ? N’est-ce pas l’acte puisqu’il n’y a pas d’activité sans acte ni d’acte sans activité ?

Ne serait-ce pas l’acte que la conscience jette ou pose toujours en dehors d’elle tandis que l’idée, la pensée, le langage n’interviennent à posteriori que pour l’habiller pour lui servir d’autres modalités d’apparence expressive ?

Et d’ailleurs cette conscience ne sait-elle pas seulement poser des actes, raison pour laquelle tout mot, toute idée, toute pensée a toujours un soubassement « actionnel » ou imagé ou un soubassement à aspect de cela que produisent nos sens organiques ? Ne serait-il pas aussi pour cette raison que l’on dit que l’idée, la pensée, le langage permettent de poser des actes sachant que ceux-ci leur sont préalables tout en étant contenus en eux l’idée, le langage, la pensée qui alors leur servent de modalités d’apparence expressive ?

Nous avons ouï dire que d’aucuns auraient l’intention de construire un langage universel, eh bien nous leur conseillons de prendre d’abord tout le temps qu’il faut pour connaître d’abord tous les actes possibles et de la conscience et de chaque portion de notre corps charnel entier ; c’est seulement à la suite qu’ils pourraient se mettre à trouver un mot pour chacun de tous ces actes, et auraient ainsi construit un langage universel commun à toute l’espèce.

En fin nous pouvons conclure en osant dire que la conscience est de nature une chose agissante parce que ne sachant qu’agir et non un chose pensante parce que tout ce qui est pensée, idée, langage lui est extérieur pour seulement servir de doublure superflue à ses productions à elle la conscience, productions qui d’ailleurs peuvent s’exprimer, s’affirmer en dehors de toutes ces modalités d’apparence expressive que sont le mot, l’idée bref le langage.
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