Un Compromis existentiel face au phénomène humain :
Aimer et protéger l’humain ne devrait pas nous empêcher de vivre comme tel par delà l’humain même.
Toutefois vivre en dieu ou se considérer comme tel, cela ne se définit pas, ne se prédit pas, ne se prévisualise pas, cela ne relève pas du sens commun, cela ne s’y inscrit pas ni ne s’y affirme non plus.
Etre ou devenir « fils de ce Monde-ci » c’est comme être ou devenir un dieu. Et cela se fait strictement pour soi-même mais jamais pour autrui, l’on est dieu pour soi-même.
Et l’artiste de bonne foi est d’une certaine manière un dieu lorsqu’il se comporte en artiste de bonne foi.
C’est dire que flirter avec l’imaginaire, faire œuvre du troisième mode de déploiement de l’action de la conscience pour engendrer des formes s’inscrivant dans la nature de ce Monde-ci, c’est s’inscrire par delà l’humain et le sens commun, et c’est là d’une certaine manière se comporter comme un dieu.
Toujours est-il que être dieu ne confère nullement une autre nature autre que celle de ce Monde-ci.
Mais serait-ce de l’humanisme que d’aimer et protéger l’humain ?
Non c’est plutôt de la ruse… !