La conscience face aux phénomènes du langage et la pensée :
(cf. d’abord l’ouvrage « le néo-existentialisme : une prophétie de la philosophie de rupture », Editions Edilivre, Paris, 2007).
Si la consicence n’est ni le langage ni la pensée ni la connaissance, si son existence et son affirmation ne dépendent nullement de ces phénomènes de langage, pensée et connaissance, alors la mission de la philosophie se trouve réorientée et réévaluée pour consister désormais à rééduquer la conscience à assumer son existence en tant que « présence et agir » en deçà et par delà l’humanisation dont les agents vecteurs sont le langage et la pensée qui est la mise en œuvre de ce dernier dans ses propriétés de doublure, d’étiquetage, de maquillage de la réalité existentielle.
Amener la conscience à n’assumer que son existence dans l’organisme charnel c’est-à-dire à ne faire que s’existentialiser, telle devait être, est désormais voire sera tôt où tard la réelle mission de l’activité philosophique puisqu’au fond c’est le soupçon ou le germe de cette mission incontournable et irréversible qui l’a fait naître et qui durant toute son histoire la nourrit sournoisement de l’espoir d’y déboucher un jour.
L’esquisse d’un bout de chemin vers cette existentielle mission semble alors apparaître voire s’affirmer avec le néo-existentialisme et seulement le néo-existentialisme pour l’avènement non pas du surhomme mais du fils de ce Monde-ci qui alors aura été un genre totalement dépouillé de son humanité ou nature humaine si celle-ci est ce qui est fondamentalement conférée par les phénomènes que sont le langage et la pensée, à moins que ces derniers soient désormais absolument assujettis à la totale cause existentielle et non plus humaniste.
Aussi Jubil Boissy le penseur du néo-existentialisme dira-t-il : « l’homme ne devrait plus vivre pour ne demeurer ni être tel mais devrait plutôt s’existentialiser pour devenir. »
Oui la vraie mission de la philosophie est de tout existentialiser et ce n’est pas un hasard si les tous premiers philosophes ont été des penseurs sur la nature (les présocratiques) car c’était vraiment là l’appel très sournois mais décidé et soutenu vers la vraie mission de l’activité philosophique qui alors n’aurait pas dû s’appeler « philosophie et ne point signifier amour de la sagesse » mais s’appeler plutôt existentialisme au sens existentiel du terme.
NB : De grâce que l’on n’aille pas nous parler de l’animalité et veuillez s’il vous plait laisser les animaux loin de notre genre qui demande qu’on le comprend en son fond.