Nouvelle philo: le Néo-existentialisme
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Nouvelle philo: le Néo-existentialisme

Le Néo-existentialisme est la nouvelle pensée existentialiste voire le vrai existentialisme comme jamais il n'a été conçu jusqu'ici!
 
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 GENEALOGIE ET CREPUSCULE DES DERNIERES IDOLES :

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Jubil BOISSY
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Jubil BOISSY


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MessageSujet: GENEALOGIE ET CREPUSCULE DES DERNIERES IDOLES :   GENEALOGIE ET CREPUSCULE DES DERNIERES IDOLES : Icon_minitimeLun 4 Juin - 10:23

GENEALOGIE ET CREPUSCULE DES DERNIERES IDOLES :

Avant-propos :
« Révélation philosophico-prophétique d’une genèse des idoles ou simple anecdote », cela semble importer peu du moment que l’intérêt du texte qui va suivre va porter sur sa valeur qui découle d’un respect de la critique rigoureuse et de la pensée conceptuelle tel qu’en exige la pratique sérieuse de la philosophie même.

Ce n’était pas que les divinités auraient décidé les premières à venir à la rencontre de l’humain, mais que c’est plutôt celui-ci qui le premier avait voulu les faire venir, avait voulu les instituer et les établir comme telles.
Tout procéda alors de l’incompréhension et l’aliénation criardes de la conscience en abusant à volonté du troisième mode de déploiement de son action (voir le second ouvrage de Jubil Boissy « Le néo-existentialisme : une prophétie de la philosophie de rupture », Editions Edilivre, Paris, 2007) ; et tout cela à cause des intrus usurpateurs que sont le langage et sa congénère la pensée.
Tout aurait alors commencé par les deux phénomènes de rêve et de cauchemar : mais jusqu’ici rien n’était anormal.
Seulement, puisque le langage et la pensée étaient déjà là, le rêve fit parler son sujet à son compte ; celui-ci raconta alors à ses semblables qu’un type d’êtres immatériels lui rendaient visite sur un autre plan hors de la réalité quotidienne (le rêve) pour lui faire des faveurs de bienveillance : sa divinité était ainsi instituée et cultivée ou entretenue comme telle.
Mais comme tout le monde pouvait avoir chacun l’expérience du phénomène de rêve, alors chacun eut à raconter sa vision et à instituer et entretenir à son tour sa divinité dont la représentation extérieure se matérialisait alors par un objet physique quelconque d’une apparence similaire à « l’être » du rêve, l’idole était alors née.
Ce fut pareil pour le cas du cauchemar où advenaient alors des « êtres » malveillants, engendrant ainsi des divinités malveillantes.
La hiérarchie entre les divinités ou idoles s’explique alors par la course entre les individus à qui présentera la divinité la plus dotée en qualités supérieures de bienveillance ou de malveillance.
Aussi d’aucuns surent-ils par leurs récits imposer leurs divinités ou idoles comme surpassant en tout celles des autres.
Cette concurrence entre individus s’étala entre familles, puis entre groupe, clans ou tribus pour continuer entre ethnies ou communautés ou royaumes.
C’est alors que pour couper court à toute concurrence, advint le plus rusé, le plus inventeur, le plus menteur pour dire que « l’être » de ses visions, sa divinité, était au dessus de tout, qu’elle était partout emplissant partout et qu’elle était le père géniteur ou créateur de tout et de toute autre divinité.
Et dans chaque communauté partout dans le monde apparut ou s’institua une telle divinité de la grande ruse mensongère.
C’est le cas par exemple le cas du zeus des grecs, du « Bien » platonicien, du Dieu judéo-chrétien etc.
Toujours est-il que si par récit le danger de l’interprétation du rêve ou du cauchemar, dénotant déjà de l’incompréhension inouïe, est rendu possible, si ce danger d’interprétation ayant pu engendrer des divinités ou idoles jusqu’à l’institution de l’idole de la grande ruse mensongère (le Dieu unique judéo-chrétien) est rendu possible, si même la course à l’idole omniprésente, omnipotente et omnisciente est rendue possible, ce serait parce qu’au préalable étaient là les intrus usurpateurs que sont le Langage et sa congénère la Pensée qui est d’ailleurs la mise en œuvre du précédent.
C’est donc dire finalement qu’au préalable de toute autre divinité ou idole, que même au préalable de l’idole de la grande ruse mensongère, il existait déjà le plus vilain « être surnaturel » intrus et usurpateur qui soit, l’idole ou divinité qui surpasse tout autre en omnipotence, en omniprésence, en omniscience, bref l’idole ou la divinité la plus ignoble et la plus démoniaque ; et cette idole ou divinité grandeur nature voire « grandeur surnature » génératrice de toute autre idole dont celle de la grande ruse mensongère, n’est alors rien d’autre que le Langage diaboliquement dynamiser par sa mise en œuvre démoniaque à savoir la Pensée.
Avec le Langage, vous avez là, si m’en croyiez, le Dieu (Divinité, Immensité, Etendue, Universalité) des Dieux et le pire de tous, le « DEMON-DIEU » en soi.
En effet ce DEMON-DIEU est l’immensité en soi, l’étendue en soi, l’universalité en soi puisqu’il est partout « dans toutes les consciences » au monde, il constitue le « matériel » fondamental de tout le Savoir de toute l’Humanité et il est l’immatérialité en soi, il est le surnaturel en soi, il est la DIVINITE Originelle en même temps que le Savoir Originel, DIVINITE-SAVOIR qui à volonté génère, maintient ou dissout tout autre Divinité ou tout autre Savoir. Il est le DEMON-DIEU parfait et unique en son genre.

C’est alors qu’advient le Néo-existentialisme ou « la philosophie dans ses vrais sens et mission » pour sonner le crépuscule et le glas des dernières idoles dont surtout la pire de toutes à savoir ce DEMON-DIEU qui alors ne pourra plus jamais passer et sévir inaperçue dans ses œuvres diaboliques, nous nommons bien sûr le Langage.

Qu’est-ce que l’humain ?
Aller à la connaissance de ce qui fondamentalement fait la nature humaine, cela ne nécessite pas de passer par la comparaison ni par les relations de l’homme avec l’animal ou Dieu.
L’humain s’était préalablement établi et affirmé avant toute relation avec et par rapport à l’animal ou à Dieu.
C’est dire par ailleurs que l’animalité et la divinité ne sont instituées comme telles qu’avec l’avènement de l’humanité ou nature humaine.
Mais qu’est-ce la nature humaine ou alors qu’est-ce qui formule et fonde intrinsèquement la nature humaine ?
Telle est la question que se pose le néo-existentialiste et en croire le précurseur du néo-existentialisme Jubil Boissy, la nature humaine se fonde et se formule intrinsèquement par la conjugaison intime des phénomènes que sont le langage et la pensée, le tout couronné par une attitude anthropocentriste exacerbée, d’où cette formule-ci :
Nature humaine = Langage X Pensée X Anthropocentrisme.
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