Nouvelle philo: le Néo-existentialisme
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Nouvelle philo: le Néo-existentialisme

Le Néo-existentialisme est la nouvelle pensée existentialiste voire le vrai existentialisme comme jamais il n'a été conçu jusqu'ici!
 
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 discussion entre Sanoussy et Jubil

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Jubil BOISSY
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MessageSujet: discussion entre Sanoussy et Jubil   discussion entre Sanoussy et Jubil Icon_minitimeMar 13 Mar - 9:30

Sanoussy Bâ
j'ai lu vos nouvelles considérations néo-existentialistes.
Ainsi, je voudrais te poser cette question: si nous sommes des fils de ce monde- ci , si nous sommes caractérisés par une conscience agissante et non pensante, si nous ne sommes déterminés et délimités ni par la pensée ni par la déiformité, alors, dis moi où avons trouvé la lumière pour comprendre la fausseté des symboles que sont la pensée et la foi ?

Jubil B

La lumière pour comprendre la fausseté des symboles que sont la pensée et la foi, comme vous dites, cette lumière donc nous vient de la découverte inébranlable et on ne peut plus certaine et de l’existence en soi et de sa réalité intrinsèque, irréductible et incontournable.
Toute existence se découvre alors inévitablement comme étant présence pour ne faire rien d’autre qu’agir et rien qu’agir : c’est le comportement existentiel de cette présence.
L’on découvre donc que toute existence se résume à deux caractéristiques irréductibles et incontournables à savoir l’apparition ou la présence et l’agir ou le comportement ; tandis que l’on agit ou se comporte donc selon la forme, la constitution et l’aspect tous physiques avec lesquels l’on apparaît.
Il en va de même de la conscience de soi que la méthode de doute cartésienne complétée ou « la méthode de suspension de comportement » permettent de mettre en évidence pour nous la découvrir comme une présence ou conscience de soi, mais une présence condamnée à être toujours une présence pour autre chose, c’est son agir, son comportement ou conscience d’objet.
L’on peut alors remarquer et reconnaître qu’une telle existence ainsi découverte n’attend nullement d’autres symboles comme le langage ou la pensée pour s’affirmer et demeurer telle d’autant que l’unique finalité de toute existence, et puisqu’il ne peut exister de néant, est alors d’être seulement agir ou animation pêle-mêle au gré de la contingence, du dépassement et du devenir et par delà le temps et l’espace, le bien et le mal.
Pour ce qui concerne la foi, celle-ci se voit simplement annihilée dès lors que le phénomène ou concept de Dieu paraît incapable de se soutenir en divine sagesse dans la confrontation avec le concept ou la vision néo-existentialiste du Monde, cette Physique-ci…
Ailleurs nous n’avons pas manqué de critiquer vivement le langage et la pensée dans leur caractère de maquillage superflu de la réalité existentielle et dans leur dessein subversif inavoué contre le fils de ce Monde-ci.
J’espère avoir été pertinent par rapport à votre question.
Toutefois je vous invite sur mon site de discussion https://philo2007.1fr1.net où j’ai développé pas mal de textes et de dialogues avec des amoureux de la philosophie basés en europe.
Dans ce site de discussion tu peux cliquer sur un titre pour voir son texte ; et si tu veux écrire et y laisser un texte en guise de commentaire ou de contribution ou de critique tu peux cliquer sur les mots « nouveau » ou « répondre » situés en haut et en bas à la gauche. Tu y trouveras aussi des sites de philo appartenant à des européens et où j’ai laissé des commentaires.
http://jubill18.spaces.live.com"""""""""""""""""""

Sanoussy:
Ta reponse n'est pas insatisfaisante;mais elle demeure problematique; au sens philosophique du terme. Alors, pour plus de crarté reponds a cette question:quel est le rapport en termes de difference et de denominateur commun, entre le néo-existenxialisme et le monisme materialiste?
(du courage.)
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Jubil BOISSY
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MessageSujet: suite 1 de la discussion avec Sanoussy   discussion entre Sanoussy et Jubil Icon_minitimeMer 14 Mar - 9:01

Jubil :

(Retour au sujet de ta première question)

Si la lumière dont tu parles veut signifier la clairvoyance alors je dirais que celle-ci nous est donnée non pas par les phénomènes de langage et de la pensée mais plutôt par le regard ou le constat qui découvre ou qui saisit « toute présence et sa réalité. »

Car comment le langage et la pensée qui d’eux-mêmes se trouvent toujours imparfaits ou à parfaire, peuvent-ils engendrer quelque chose de pur comme la lumière qui, elle, est clairvoyance s’autosuffisant puisque lumière ne sachant qu’être lumière.

N’est-ce pas l’instant d’un constat, d’une découverte qui puisse être la source contingente d’une chose comme la lumière, la clairvoyance ?

Pourrait-on trouver dans cet instant « magique, miraculé » un sous instant où puisse s’insérer quelque chose comme le langage avec sa mise en œuvre la pensée, si ce n’est que langage et pensée adviennent toujours ultérieurement pour seulement ne faire que couvrir, contenir et représenter cette lumière ou clairvoyance de l’instant du constat ou découverte, et ce pour des fins de compte rendu et de remémoration ?

Ne devient-il pas alors facile de croire au caractère superflu voire faux de ce duo de langage et pensée d’autant que ceux-ci se plaisent à mener facilement au dérapage pour nous situer en marge loin de la réalité existentielle lorsqu’ils instituent gratuitement alors des mots, notions, concepts sans soubassement réel, imagé ou d’aspect de ce que produisent nos sens organiques (son, odeur, goût etc.), mots, notions, concepts dont entre autres Dieu, l’âme, l’au-delà des idées platoniciennes, le néant pour ne citer que ceux-là ?

Langage, pensée et anthropocentrisme ne seraient-ils pas au fond puissamment animés par un dessein sournois, subversif inavoué qui alors se matérialise par ces dérapages anesthésiants ou pseudo rassurants ?

« Pourrait-on d’ailleurs espérer l’antidote ou le salut de la part du serpent venimeux qui vous mord tout en soufflant ? »

Mais si le duo la pensée et le langage soutenus par une chose comme la raison sont tous de caractère usurpateur, que puit alors, en ce qui concerne ses découvertes, la conscience saine existentielle devant le tribunal humain où le bon sens, anthropocentriste bien sûr, siège en juge suprême pour n’admettre comme témoin que sa « sainteté » la raison si elle fut d’ailleurs une ?



Jubil :

(Au sujet de ta deuxième question)

Texte 1 :

Le monisme matérialiste :

Le matérialisme moniste soutient que la matière est la seule réalité existante et ce depuis les présocratiques.

Et c’est là pour le néo-existentialiste une grande vision prophétique existentialiste, mais qui va tout de suite demeurer seulement à l’état d’un simple soupçon de la réalité existentielle quoique soupçon criard. Etait-ce encore précoce pour ces présocratiques ou … ?

De fait en parcourant l’histoire du matérialisme l’on peut se rendre compte que le mot « matérialisme » est équivoque ou prête à confusion, ce qui s’explique à travers le fait de la diversité des conceptions de la matière propres aux différentes philosophies matérialistes, de l’atomisme antique jusqu’au développement des sciences modernes.

Le problème des matérialistes depuis les présocratiques jusque dans la modernité c’est qu’ils sont au fond préoccupés et empressement motivés par la recherche d’une origine matérielle de l’univers et d’une explication de son organisation matérielle.

Le problème du matérialisme depuis la genèse de la philosophie c’est qu’il est plus une théorie de la connaissance, de l’anthropocentrisme car hermétiquement enfermé dans « l’épistémè anthropocentriste même », une théorie éprise de ce qui est « cause première » et « ordre ».

Le matérialisme moniste ou monisme matérialiste n’a fait depuis sa naissance que cheminer dans le même sens que la métaphysique, il n’a naquis et évolué que pour le plus grand intérêt de l’humain trop anthropocentriste qu’il place au cœur de ses préoccupations durant toute son évolution.

« Or et précisément la nature humaine est incompatible avec la réalité existentielle en soi. »

Vu par un néo-existentialiste le monisme matérialiste a le grand mérite d’avoir jeté les prémices de « la prophétie existentialiste pure » dès la genèse de la philosophie, mais cette prophétie existentialiste allait malheureusement se voir étouffée par la pesanteur de la décadence humaine pour alors demeurer hélas à l’état de simple soupçon sans doute criard mais encore trop embryonnaire.

Aussi fut-elle évincée ou remodelée entièrement à l’image des oracles trop anthropocentristes qui sans doute débutent ou se redynamisent avec Socrate et Platon.

Mais voici que souffle à nouveau le vent existentialiste plus radical, plus déterminé que jamais sans doute par « une volonté de puissance » ! Que va-t-il se passer ?

Ironie de l’histoire ou pas, en tout état de cause l’on peut remarquer que l’existentialisme pur et dur a été, à travers des soupçons certes, la première semence philosophique, et voici qu’il revient comme à la fin et comme pour tout moissonner et réorganiser ou…

Va-t-il apparaître en même temps comme étant l’alpha et l’oméga en philosophie ?

Etait-ce un pur hasard que l’existentialisme ait été la première vision philosophique à pousser des racines ou des germes ?

Ne serait-il pas le vrai chemin à explorer en philosophie face à la décadence humaine, raison pour laquelle les soupçons existentialistes furent les premières à voir le jour ?

Et cette décadence humaine ne serait-ce pas elle qui a valu l’émergence de l’esprit philosophique pour avoir été et demeuré trop pesante ? Y aurait-il réellement de philosophie si tout allait « le plus parfaitement » du monde ?

Quant à Héraclite en disant que l’on ne se baigne pas deux fois dans un même fleuve entendait-il soumettre son « on » à ce mobilisme universel, puisqu’il semble que c’est le même « on », l’humain, qui se retrouve toujours identique malgré les différents fleuves ?

Au nom de quoi l’identité de ce « on » devrait-elle faire exception au mobilisme universel, aux dépassement et devenir universels ?

N’est-ce pas là encore l’indice de la force sournoise de l’anthropocentrisme étouffant cette vision prophétique de mobilisme héraclitienne pour ne la laisser sévir qu’à l’état de simple soupçon quoique criard ?

Texte 2 :

Avec le monisme matérialiste le principe de toute existence se trouvait déjà révélé à savoir que la seule réalité existante est la matière et cela depuis l’antiquité. Mais ce n’était là qu’un état de soupçon même jusqu’au développement des sciences modernes, d’autant que nulle théorie matérialiste ne pouvait alors bien appréhender la matière en soi, chacune y allant de son propre côté.

Mêmes les physiciens actuels de l’univers et de l’atome, en développant des modèles mathématiques de plus en plus sophistiqués de la réalité physique, aboutissent à un résultat paradoxal : la matière pour eux « s’idéalise », elle tend à perdre la consistance et le caractère « concret » que lui accorde le sens commun, et les entités dont elle est constituée (particules élémentaires) sont de moins en moins directement observables, de plus en plus abstraites et «théoriques » ou « conceptuelles ».

Et le néo-existentialiste de remarquer que c’est parce que l’humain est tellement prisonnier de son « épistèmê » de nature pensante et anthropocentriste toujours ancrée sur les phénomènes du langage, de pensée, du savoir, d’où son dualisme de nature, qu’il ne peut point saisir la réalité existentielle de la matière et cela jusque dans la modernité.

Pourtant le néo-existentialisme sur cette question de la matière vient apporter une solution claire et originale (cf. premier et deuxième ouvrages de Jubil Boissy).

Car qu’est-ce qui leur dit d’abord que cet aspect-ci du Monde est de l’ordre ?

Qu’est-ce qui leur dit que la réalité physique était réductible à des modèles mathématiques, cet autre langage ?

Qu’est-ce qui leur fait croire que la matière était strictement un composé ou un ensemble d’entités, un composé de formes matérielles ?

Ah les humains trop humains s’écrierait « l’autre » ; et humains trop anthropocentristes nous écrierions-nous !

Bref le monisme matérialiste est une théorie de la connaissance pour l’humain et au profit de l’humain trop anthropocentriste, alors que le néo-existentialisme est un discours aux antipodes de la nature pensante et anthropocentriste.

Le néo-existentialisme vient parfaire et dépasser toutes les théories pro existentialistes qui l’ont précédé.

Cela est prétentieux sans doute n’empêche que c’est entre autre là sa vocation, car que vaudra-t-il s’il ne les dépasse pas ?

Texte 3 :

Philosophie épistémique et philosophie de rupture :
L’humain depuis ses débuts en tant qu’humain s’est toujours inscrite et a toujours évolué dans une pseudo épistèmê qu’il a lui-même concoctée à l’image et dans les limites de son humanité dont il est prisonnier, épistèmê qu’il maintient alors sournoisement dynamique au moyen du langage et de l’anthropocentrisme dont le dessein subversif inavoué est de faire craindre l’existentiel, le naturel au plus grand profit de la répétition et de la routine de l’acquis, du culturel quitte à ce que celui-ci comble ses insuffisances par des inventions mensongères et illusoires comme l’essence et autres...
Toute la philosophie n’a été toute son histoire qu’un inconscient docile disciple sinon qu’une prisonnière aliénée de ce pseudo dynamisme épistémique version humaine.
Cependant l’on peut remarquer les balbutiements de la tendance à la rupture, et cela depuis les débuts mêmes de la philosophie, tandis que cette rupture, parce que traquée et combattue de toute part, devait s’affirmer très lentement mais sûrement et devenir inévitable puisque « la mère » de « l’enfant perdu » omnipotente à jamais entends reprendre sa progéniture égarée avec toute la force de patience que cela requérra.
L’odyssée de la rupture a alors suivi deux chemins parallèles à savoir la pensée pro existentialiste et la pensée pro psychiste.
Toutefois ces deux cheminements auront été inefficaces vu du côté de leurs fruits qui n’ont pas été à la mesure de provoquer un vrai profond déchirement capable de paralyser le système épistémique version humaine même si donc ils ont le mérite de l’avoir secoué violemment comme par exemple avec Nietzsche dans le courant pro existentialiste.
De fait le cheminement pro psychiste aura été le plus important comme stratégie d’attaque à la source pour cibler les racines ou piliers de cette épistèmê anti-nature, anti-existence.
Et ce sera avec Descartes qu’une bonne brèche aura été ouverte pour demeurer maintenue avec l’empirisme ou la phénoménologie.
Mais Descartes, les empiristes et les phénoménologues ne se rendaient alors pas compte de la valeur salutaire de leurs œuvres, et celle-ci resta à l’état de soupçon pour voir alors triompher les soldats de cette épistèmê que sont le langage, la pensée et l’anthropocentrisme.
Il a fallu alors qu’advienne enfin une mentalité guerrière surpassant la peur et le pessimisme et dévoué à cet appel sournois et envoûtant de « notre mère » pour alors dévier les deux cheminements de la rupture vers une attaque en profondeur.
Dès lors les fruits d’une telle entreprise périlleuse ne pouvaient, à la victoire, qu’être inédits, spectaculaires et en même temps redoutablement efficaces pour se voir inscrits indéniablement sur le chemin du renversement et de la rupture profonds, irréversibles et éminents.
C’est ainsi que des profondeurs surgit aux antipodes de la nature ou épistèmê version humaine l’affirmation de l’unicité de la Nature physique et de son comportement d’animation pêle-mêle d’une part, et d’autre part la découverte de la conscience d’abord comme présence puis immédiatement comme présence condamnée à être une présence avec et pour quelque chose d’autre qu’elle.
Dès lors affirmer la nature et réalité intrinsèque de la conscience et en assumer ou vivre les conséquences devient chose aisée.
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MessageSujet: continuation   discussion entre Sanoussy et Jubil Icon_minitimeDim 1 Avr - 14:10

Sanoussy Bâ:

Pourquoi ou comment se fait-il que ce soit l’homme qui pratique la science et l’art et non les animaux ?





Jubil Boissy:

Dans notre second ouvrage intitulé « Le néo-existentialisme :une prophétie de la philosophie de rupture » l’on peut se faire une réponse claire à cette question en lisant les passages intitulés « mise en évidence du phénomène de l’existence », « que veut-on nommer ou décrire quand on parle ? » , « l’action » et « la conscience comme action ».

Toutefois l’on peut ici essayer d’en donner une réponse de façon résumée.

1°) La mise en évidence du phénomène de l’existence :

Toute existence se caractérise et se résume strictement à deux phénomènes incontournables à savoir « une présence ou apparition » et son « agir ou comportement » ; présence et comportement étant comme les deux faces d’une même pièce de monnaie.

2°) Que veut-on nommer ou décrire quand on parle ?

Lorsque tout homme parle il cherche soit à nommer ou à décrire une présence soit à nommer ou décrire son agir ou comportement.

Aucun discours n’échappe à ces deux perspectives.

3°) L’action :

Puisque les deux caractéristiques de toute existence sont comme les deux faces d’une même pièce de monnaie c’est dire que l’une ne saurait aucunement se poser sans l’autre, que l’une ne saurait aucunement s’affirmer sans l’autre.



Conclusion :

1°) toute chose, tout être, tout phénomène apparaît absolument en une réalité à deux caractéristiques incontournables, irréductibles comme les deux faces d’une même pièce de monnaie à savoir « la présence » et « son agir ou comportement. »

La grande différence vient de l’œuvre de la contingence, du dépassement et du devenir aveugles qui font que chaque réalité, chaque présence apparaît et agit ou se comporte toujours selon une forme, une constitution, une tendue et un aspect tous physiques et atypiques.

D’où notre différence existentielle d’avec les animaux.

2°) puisque toute présence ne saurait aucunement se poser et s’affirmer sans son agir ou comportement alors toute chose, tout être, tout phénomène est en soi « action, agir » dès le simple fait d’apparaître là et du simple fait d’apparaître là.

Donc perler de science et d’art c’est nommer ou décrire non pas une connaissance a priori inhérente en nous mais plutôt un agir, un comportement concomitant et inhérent au genre nommé homme (cf. »présence et agir »).

Toujours est-il que tous nos ouvrages auront montré que l’homme est une présence emprisonnée hermétiquement au sein d’un agir mutilé, circonscrit, étranglé par le caractère ou nature humaine même.

Dès lors les phénomènes entre autres comme la science ou l’art dans une certaine mesure ne font que traduire et participer à cette œuvre d’emprisonnement, d’étranglement, de mutilation, d’aliénation dont fait l’objet le genre du « fils de ce Monde-ci » face au phénomène décadent et moribond de nature humaine qui lui a usurpé le « droit » à l’existence.

3°) Voir pour complément lez cas de la conscience comme action.



Maintenant nous demandons : « comment serait le nid d’un mange-mil ou d’une hirondelle s’ils avaient en plus de leurs pattes respectives deux autres membres taillés à leurs mesures avec de sortes de mains et des doigts articulés ?



En fin pour finir nous faisons remarquer que si toute existence se formule et se résume en une présence et son comportement ou agir, toute « humanité » se formule et se résume en deux principaux phénomènes à savoir le langage et la pensée.

Seulement ces deux phénomènes ont-ils la légitimité à exister et œuvrer ?

C’est là tout l’étonnement, l’interrogation et l’investigation du néo-existentialiste.
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MessageSujet: Complément de réponse sur ta question du 26 février 07   discussion entre Sanoussy et Jubil Icon_minitimeSam 9 Juin - 6:44

Sanoussy Bâ
j'ai lu vos nouvelles considérations néo-existentialistes.
Ainsi, je voudrais te poser cette question: si nous sommes des fils de ce monde- ci , si nous sommes caractérisés par une conscience agissante et non pensante, si nous ne sommes déterminés et délimités ni par la pensée ni par la déiformité, alors, dis moi où avons trouvé la lumière pour comprendre la fausseté des symboles que sont la pensée et la foi ?



JUBIL le néo-existentialiste

Les symboles :

Je considère le symbole comme quelque chose qui sert à représenter et à évoquer promptement ce qu’il représente.

La fausseté d’un symbole viendrait alors du fait qu’il ne relèverait pas de la réalité existentielle ni ne demeurerait pas fidèle et collée à cette réalité dans ce qu’il représente et évoque c’est-à-dire dans sa fonction de symbole.

De fait c’est que la réalité existentielle en sa double caractéristique de Présence et Agir dans la sphère physique, devient alors le seul critère ou repère de légitimité de toute chose, rendant facile par un simple regard la reconnaissance du caractère de mensonger, d’illusoire donc de faux pour telle ou telle chose, symbole puisse-t-elle être.



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